Hydrolat Mélèze – Bio

Le Mélèze Laricin, également appelé Mélèze d'Amérique, était autrefois désigné « Épinette Rouge » par nos ancêtres français. Par méconnaissance, ils regroupaient tous les conifères sous une même appellation. Aujourd'hui, nous savons que le Mélèze Laricin appartient à la famille des Pinaceae, contrairement à l'Épinette Noire et Blanche, qui font partie des Épicéacées.

Particularité fascinante de ce conifère indigène : il est le seul au Canada à perdre ses aiguilles à l'automne. Avant de se dépouiller, ses aiguilles passent du vert au jaune doré éclatant, ajoutant une touche flamboyante aux paysages automnaux canadiens. Présent partout au Canada, le Mélèze s’épanouit dans des sols humides, légers et bien drainés, bien qu'il supporte mal l'ombre, expliquant ainsi sa présence dans les tourbières à sphaigne.

En conditions idéales, cet arbre peut atteindre jusqu'à 22 mètres de hauteur après seulement 20 ans de croissance, soit trois fois plus rapide que le Sapin ou l’Épinette. Son écorce, grise à l’état jeune, devient brun rougeâtre et se fissure en petites écailles avec l’âge. Ses cônes, mesurant moins de 2 cm, peuvent rester accrochés aux branches jusqu’à un an. Lors de sa floraison, les fleurs mâles sont jaunes, tandis que les fleurs femelles se parent de rose.

Ses aiguilles, souples et douces au toucher, mesurent de 2 à 5 cm et repoussent en faisceaux de 30 à 40 chaque printemps. Le bois du Mélèze, dur et résistant à l'humidité, est prisé pour les constructions extérieures comme les patios, bardeaux, pilotis, bateaux, et même les traverses de chemin de fer. Autrefois, il était utilisé pour les planchers de granges, en raison de sa capacité à résister à l’usure des sabots et à l’urine des chevaux.

Enfin, le Mélèze Laricin est l’arbre emblématique officiel des Territoires du Nord-Ouest, symbole de la robustesse et de la beauté sauvage des forêts canadiennes.